Monday, October 29, 2007

8 nov au 8 déc Laurence Garnesson & Céline Nicolas

du jeudi 8 novembre
au samedi 8 décembre 2007
de 14h à 20h du mardi au samedi















Laurence Garnesson
peinture à l’huile sur toile & sur papier, monotype rehaussé, dessin à la pierre noire, totem triangulaire à l'huile

Par une recherche régulière, elle voyage entre nature, abstraction. Petits et grands formats, peintures à l’huile, monotypes et volumes, elle structure le graphisme, les couleurs, les gestes et les formes. Par une recherche plastique qui s’émancipe du mur pour entrer dans l’espace, Laurence Garnesson donne une nouvelle dimension à sa peinture, univers qui s’écoute et donne à vivre.
Se laisser porter au cœur des champs de couleurs, des interstices, des espaces, de la densité, de la fragilité. Une leçon rare de poésie et de transparence, un travail tout en nuances.
Echo d’une vision intérieure, les œuvres de Laurence Garnesson prennent racine dans les formes archétypales et des perceptions primitives. L’artiste questionne la relation de chacun au monde.










































































Céline Nicolas
sculpture céramique
une artiste de la région à découvrir

«Je mène un travail de recherche sur l’écriture. Le mot, le signe, le trait, sont pour moi les moyens de transcrire mes charges émotives et sensorielles.
Mémoire du temps, des objets, des maisons, des villages, des hommes, mémoire des pierres, mémoire des arbres, éveillant chez moi des sensations profondes, archaïques, qui sont les sources de ma créativité.
Le langage que j’ai créé avec ce monde qui m’est propre, n’est pas dans le dictionnaire. Il y a des sons, des odeurs, des couleurs et des sensations tactiles. Alphabet intuitif ? Alphabet des sens ?
Je me sens liée à la terre, celle-ci s’est imposée à moi, peut-être parce que ce matériau vivant possède en lui la mémoire de l’humanité.»
Des blocs arrondis sont des fragments de vie polis par le temps et par les sentiments. Il ne s’agit pas seulement d’une écriture automatique, simple reflet de l’émotion du moment, mais une traduction réfléchie de signe qui parle à chacun de nous. Dans son âme doit exister la bibliothèque d’Alexandrie ou le langage de Babel.