Saturday, May 03, 2008

du 15 mai au 14 juin SylC & Colette Grandgérard

Une nouvelle image pour la galerie, elle change de nom:
Marie Redor galerie alliance
et bientôt un nouveau site marieredor.com






















SylC peinture

Quand des fragments de rêves parlent à notre imaginaire...
Depuis l’exposition, en décembre 2006 dans la galerie, le style de Sylc a beaucoup évolué, elle s’affirme avec une notoriété de plus en plus grande.
«J’ai commencé à peindre de singuliers personnages colorés aux étranges proportions en 2002. Chacun de mes tableaux raconte une histoire, faisant souvent la part belle à l’absurdité et à la tendresse. J’aime travailler la matière et les superpositions de couleurs.

Elles me permettent d’accentuer, d’exagérer des expressions, des regards; de donner une identité à ces étranges créatures… La matière fait vibrer les couleurs, donne de la consistance aux surfaces lisses de la toile; on a envie de la toucher, on a le sentiment que le tableau bouge, vit…

J’imagine des choses que l’on ne voit nulle part dans le monde réel : un œil en bas de la joue, un poisson dans une tête… J’aime laisser parfois à l’inconscient sa part de créativité…
J’ai un besoin d’évasion très fort, ce qui se passe dans notre quotidien me dépasse, me semble fou… je préfère rêver…»

Collections privées: France, Belgique, Allemagne, Luxembourg, Suisse, Italie, Espagne, Grande-Bretagne, Finlande, Hongrie, Etats-Unis, Canada, Australie, Japon, Egypte...







Colette Grandgérard
« bronzes » faits au Bénin & dessins



Les travaux de Colette Grandgérard ont le corps comme objet de prédilection, les empreintes qu’y dépose la vie, qu’elles soient juste esquissées ou clairement lisibles : failles, accidents, joies, tristesses… La beauté classique n’est pas pour est une source d’inspiration, mais aussi l’énergie, la vitalité, le mouvement, la vitesse. Les corps sont noués, repliés sur eux-mêmes ou déployés dans l’espace, leur démesure se manifeste par un trop plein d’os ou de chair, de pieds et de mains trop grands, des vêtements trop larges ou trop petits dans lesquels on s’égare et se débat.

Peintre à l’origine, cette artiste puise dans un ensemble de techniques - peinture, dessin, sculpture - et de matériaux.
Depuis 90 ses voyages la portent vers l’Afrique où elle a découvert la sculpture par le « bronze » . Elle en ramène des carnets de dessins, des sculptures. Ce sont ces sculptures qui sont présentées ici, réalisées selon des techniques ancestrales, chacune constituant une pièce unique à la cire perdue avec parfois des éléments issus de la nature.
Les « bronzes » du Bénin sont conçus par Colette à Abomey, elles sont au départ en cire d’abeille puis confiées aux bronziers d’Abomey, qui se chargent du moule en terre rouge, Colette tempère la cuisson selon le rendu qu’elle veut obtenir. Pour certaines leur équilibre est volontairement précaire et les sculptures bougent, changent de position à volonté.
Ref. Colette Grangérard expose à l’étranger, en Allemagne Karlsrhue, à Séoul, en Angleterre, au Bénin (Centre culturel Français, Cotonou). En France dans des galeries « Regards » à Vence, Jacques Lévy, Brissot et Linz à Paris, Ardital à Aix-en-Provence et a obtenu le premier prix de peinture du Mac 2000 en 2002.